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Pour des centaines d’immigrés africains sub-sahariens survivant dans des abris de fortune aux abords de Tripoli, la révolution libyenne n’a apporté ni espérance ni liberté, mais la peur, la faim et le désespoir. Dans le port de pêche à l’abandon de Sidi Bilal, à environ 25 kilomètres de la capitale, plus de 600 travailleurs immigrés vivent à l’ombre de couvertures accrochées à des épaves de bateaux, se nourrissant de maigres portions de riz bouilli au feu de fois, dans l’attente d’aide alimentaire. «On survit à peine ici», témoigne Bright Adams, ouvrier nigérian de 33 ans arrivé en Libye en 2008. «Il n’y a pas de nourriture, pas d’eau potable, pas de sécurité. Nous avons besoin d’aide».

Le Matin.ma

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