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Privatisations, entrée en vigueur plus tôt que prévu de mesures de rigueur, le gouvernement grec, sous une pression énorme du reste de la planète, a multiplié les annonces lundi pour tenter d’éviter la faillite promise par certains oracles de marché et créanciers. Athènes a ainsi annoncé pour cette semaine des attributions de licences ou de marchés sur trois gros dossiers de privatisations, la concession de l’aéroport d’Athènes, l’organisme de jeux OPAP et des licences de loteries video.

Les créanciers du pays, FMI et Union Européenne en tête, s’étaient émus la semaine dernière du retard pris par les chantiers de privatisations, censées rapporter 5 milliards d’euros avant la fin de l’année et 50 milliards d’ici 2015, pour réduire l’énorme dette de la Grèce.
Plus généralement, le ministre grec de l’Energie et de l’Environnement Georges Papaconstantinou a affirmé que le pays tenait le calendrier des cessions prévues dans le secteur énergétique, dont celles attendue d’ici fin 2011 des parts de l’Etat de 35,5% dans le groupe pétrolier Hellenic Petroleum (Helpe) et de 55% dans la compagnie du gaz (Depa).

Pour la compagnie Electricité de Grèce (DEI), dont l’Etat doit céder jusqu’à 17% de ses actions en 2012, il a cité deux scénarios possibles: soit la vente à un partenaire stratégique, soit la vente au privé de filiales. Alors qu’en marge des réunions du FMI et du G20 le week-end dernier, les rumeurs sur un défaut de paiement de la Grèce se sont multipliées, alimentant la panique sur les marchés, le porte-parole du gouvernement grec Ilias Mossialos a démenti lundi toute possibilité ou projet d’opérer une cessation de paiement sur 50% de l’énorme dette du pays.

La Grèce “n’a jamais discuté” de l’option de réduire sa dette de 50%, a déclaré M. Mossialos lundi à la presse. […]

El Watan

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