Cette habitante de Momignies, village rural du Hainaut, n’en revient pas. Sa commune refuse de célébrer son mariage avec Walhid, un Tunisien de trente ans son cadet, rencontré il y a trois ans lors de vacances en Tunisie. Les autorités soupçonnent un mariage blanc. Pour elle, il s’agit d’une décision raciste.
Si l’association entre le nom de famille Leporcq et un individu tunisien prête à sourire, la situation que cette habitante de Momignies vit est loin de la faire rire. En cause, le refus des autorités communales de célébrer son mariage avec Walhid, Celles-ci se basent sur l’avis négatif rendu par l’Office des étrangers, qui soupçonne un “mariage blanc”.
Des conclusions que réfute Anne-Lise Leporcq qui, selon elle, comportent un relent de racisme.
Bien que le bourgmestre ait affirmé que cela n’était pas un problème de ”race”, notre pays est frileux. On entend toujours qu’il y a beaucoup trop d’Arabes. On doit juger au cas par cas. Et puis on habite Momignies, pas Bruxelles. Si Walhid arrive ici, il sera le seul arabe du village, voire de l’entité. Je ne vois pas quel problème il pourrait poser. (…)»
(Merci à Monsieur Azer)