La présidente du Front national l’a affirmé jeudi: elle est espionnée. Elle n’est cependant pas en mesure de le prouver.
Elle l’a annoncé ce jeudi matin sur «I-télé», Marine Le Pen serait, selon ses dires, sur écoute. Elle ne peut pas en apporter la preuve formelle, mais explique qu’elle s’étonne que certaines personnes lui «rapportent la teneur de ses conversations, au détail près».
Le site du quotidien «Le Parisien» explique même qu’elle aurait déclaré vouloir interdire les écoutes de la part des journalistes et aussi d’adversaires politiques, une fois à l’Elysée.
Porter plainte?
«Comment voulez-vous que je le prouve?» s’interroge Marine Le Pen. Comme membre de l’opposition, elle estime ne pas avoir les mêmes moyens que les autres. Et de finir en expliquant qu’elle n’en est plus à chercher les coupables et les pousser à la démission. «Le gouvernement de l’exemplarité: voilà ce que les Français doivent exiger en 2012 et évidemment, ça va être difficile de trouver cela au PS et à l’UMP», a-t-elle enfin argumenté.