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Alors que Houria Bouteldja, porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR), va comparaître prochainement devant le tribunal de Toulouse pour racisme anti-Blanc, Faysal Riad du Parti des Indigènes de la République (PIR), tente de démontrer que ce racisme n’est rien d’autre qu’un «retournement du réel» et une «arme stratégique de la contre-révolution coloniale» que les dominants (blancs) opposent aux minorités.

[…] on comprend mieux l’escroquerie du concept de «racisme anti-Blanc» : il y a en réalité une incompatibilité totale entre l’assertion et la qualité de la victime.

Une Indigène ? Raciste ? Anti-blanc ? C’est l’angle d’attaque choisi par certains pour s’en prendre à Houria Bouteldja. A priori, pour un esprit naïf, ça pourrait ne pas sembler impossible.

Un peu comme un Crétois qui dirait que les Crétois sont menteurs, peut en effet mentir ! Mais lorsqu’on y réfléchit deux minutes, on se rend compte assez facilement de l’énorme escroquerie de ce concept de «racisme anti-blanc». […]

Dans le sens rigoureux du terme donc, ce sont les Blancs (dominants) qui discriminent les Arabes et les Noirs (dominés) comme le démontrent toutes les études sur les discriminations ; et seuls les premiers peuvent en ce sens être racistes. Les seconds sont racisés (altérisés, «mis en bas», derrière les «Uns», dominés…) donc subissent par définition le racisme (car il n’y a pas d’un point de vue social, de domination des Arabes et des Noirs sur les Blancs ! Ce sont par exemple des ministres et des intellectuels médiatiques blancs qui, quotidiennement, manquent de respect aux Arabes et aux Noirs. Et la simple «hostilité» possible du dominé sur le dominant, n’est absolument pas de nature à inverser le rapport de domination). […]

PIR

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