Cinq mille euros le ventre à louer en Inde, l’équivalent de dix ans de salaire, 3000 euros le rein à vendre aux Philippines, le prix d’une maison pour une famille pauvre : voilà le genre d’annonces qui a relancé le tourisme médical. Les clients : des patients occidentaux à qui ce commerce est interdit parce qu’il est illégal ou trop coûteux.
En Amérique par exemple, une mère porteuse coûte trois fois plus qu’en Asie. Qui sont les tours opérateurs régnant sur ce business ? Plus spectaculaire, d’un clic sur Internet, les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant ont la possibilité d’acheter des ovules ou du sperme.
D’un côté, des pauvres prêts à vendre leur corps en pièces détachées pour survivre, de l’autre, de riches malades prêts à dépenser des fortunes pour s’acheter une meilleure santé.
Voir également : Organes à vendre en Suisse sur Internet (Vidéo)
Louer son utérus, vendre un organe ou des ovules : un marché comme un autre ? 36,9° a suivi un homme décidé à vendre son rein et filmé des cliniques très chics qui vendent des oeufs humains. ça se passe ici en Suisse et en Europe.
Vidéo TSR
(Merci à Eisbär)