A l’occasion du dernier 14 juillet, un détachement du 1er Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) d’Angoulême est allé à la rencontre des habitants du 18ème arrondissement de Paris en disposant quatre véhicules sur la place de la mairie. Ce genre de manifestation permet ainsi de maintenir le lien entre la nation et son armée. Seulement, cela n’a pas été du goût des élus Europe Ecologie/Les Verts (EE/LV) du conseil municipal du 18ème arrondissement
L’invocation de Dieu est incongrue dans une brochure présentant au public l’armée laïque de la République, le militarisme n’est pas une valeur de la République française. (Les élus des élus EE/LV)
Dans leur ligne de mire, les traditions du 1er RIMa, et plus généralement, celles des Troupes de Marine qui prirent le nom de Troupes coloniales en 1900.
Par la suite, et après la fin de l’Empire français, elles retrouvèrent leur appellation d’origine, tout en gardant certaines traditions, comme celle consistant à lancer un «Et au nom de Dieu, vive la Coloniale» (les marsouins et les bigors ayant pour saint patron, Dieu lui-même, les cavaliers se référant à Saint-Georges, les parachutistes à Saint Michel, les artilleurs à Sainte Barbe ou encore les transmetteurs à Saint Gabriel).
Voilà donc ce qui a provoqué la ire des élus écologistes : cette référence à Dieu (contraire à la laïcité selon eux) et à la Coloniale, laquelle a été perçue, par extension, à une improbable propagande en faveur du «colonialisme». […]
opex360 (Merci à ACJ)