Le même cri de ralliement, “contre l’appauvrissement” et “contre l’agression du FMI,” a réuni samedi environ 130 000 personnes à Lisbonne et 50 000 à Porto selon les organisateurs.
Des milliers de fonctionnaires et de salariés du privé, remontés contre le gouvernement, mais aussi contre le FMI et l’UE, qui ont élaboré ensemble un rigoureux plan d’austérité.
Hausses d’impôt, taxe extraordinaire sur le revenu, baisse des prestations sociales, privatisations… Des mesures, renforcées en septembre et perçues par de nombreux portugais comme une “agression.”
“Je suis venu, explique un manifestant, défendre les droits des retraités, qui n’ont pas assez d’argent pour payer leurs médicaments et subvenir à leurs frais quotidiens.”
“On gagne de moins en moins chaque jour, déplore Cristina, enseignante.Le nombre de postes diminue et il y a de plus en plus d’enfants à prendre en charge dans des conditions qui se dégradent.”
C’est la première grande manifestation nationale pour le gouvernement de Pedro Passos Coelho, installé en juin dernier. La principale fédération syndicale, la CGTP, appelle à une semaine d’action du 20 au 27 octobre prochain.
(Merci à Virtus & Honor, à Eisbär & à Léonidas)