La banque franco-belge a annoncé hier soir une vente accélérée de ses fleurons, le reste de ses actifs étant logé dans une «bad bank».
Le soldat Dexia a décidé de se sauver tout seul. Ou presque. Un conseil d’administration convoqué hier soir a entériné le schéma de sortie de crise qu’a préparé d’arrache-pied son administrateur délégué, Pierre Mariani.
Confrontée à une crise massive de liquidité (les autres établissements ne lui accordent plus de crédits), la banque franco-belge n’a d’autre choix que de vendre ses bijoux de famille tout en isolant ses portefeuilles et actifs non performants dans une “bad bank” ».