Le 21 août dernier, la police intervient au domicile d’une famille de Vallauris. Père de deux enfants, le prévenu, qui comparaissait libre, n’aurait pas supporté que son fils ramasse des fleurs en plastique, ignorant les ordres dictés par ce dernier.
« Vous lui avez alors jeté, à bout portant, trois boîtiers de DVD », déclare Michel Redon, président du tribunal.
Le début d’un déchaînement de violence. Alors que l’enfant se réfugie dans l’une des pièces de la maison, Aïssa. K, enlève sa ceinture et fouette le jeune enfant, à treize reprises. La mère qui tente de s’interposer, s’est vue frappée à son tour avant d’essayer de s’échapper de l’appartement pour prévenir un voisin.
J’en voulais à mon fils d’avoir voulu étouffer son petit frère, deux jours auparavant. Et puis c’était la fin du ramadan, j’étais à bout », poursuit le prévenu.
« Même en imposant des ecchymoses de dix centimètres à votre fils, vous semblez ne pas vous rendre compte de la gravité des faits », fait remarquer le procureur. Ce que met en évidence l’expertise psychiatrique effectuée. « Le médecin évoque une violence banalisée dans votre esprit », ajoute le président.
Six jours d’Interruption Temporaire de Travail (ITT) ont été nécessaires au garçonnet, compte tenu des blessures. Des blessures humiliantes pour lesquelles, le tribunal statuera sur les dommages et intérêts, le 5 décembre prochain.
(Merci à LouSpagnou)