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Bruno Amable souligne dans Libération les similitudes des propositions économiques de l’UMP et du PS.

Il est parfaitement possible de rester fidèle à ses convictions et de se trouver proche de la droite sarkozyste comme du Parti socialiste.

Des personnalités proches de la majorité de droite depuis l’élection de Nicolas Sarkozy ont exprimé leurs préférences à l’occasion de la primaire organisée par le Parti socialiste et annoncé leur intention d’y participer, adhérant par là même aux «valeurs de la gauche» et amorçant surtout un rapprochement avec ce qui sera peut-être la prochaine majorité politique. Ces manœuvres leur ont valu le surnom ironique de «repentis» et on s’est souvenu à cette occasion de la formule du spirituel Edgar Faure : «Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.»

Stéphane Richard, PDG de France Télécom, ancien membre du cabinet de Dominique Strauss-Kahn lorsque celui-ci était ministre de l’Industrie et directeur de cabinet de Christine Lagarde au ministère de l’Economie et des Finances, avait d’ailleurs déclaré qu’il n’y avait pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre les conceptions économiques respectives de Nicolas Sarkozy et celles de Dominique Strauss-Kahn.

Jean-Pierre Jouyet, président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), passé par les cabinets de Jacques Delors et de Lionel Jospin avant d’être ministre du gouvernement de François Fillon, a récemment préconisé un programme de coupes drastiques dans les dépenses publiques et la protection sociale. Il a estimé que François Hollande pourrait «changer les choses» à l’instar de ce qu’ont réalisé en Allemagne les coalitions SPD-Verts sous la direction de Gerhard Schröder puis CDU-SPD avec Angela Merkel. […]

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