Aux États-Unis, Herman Cain, l’homme d’affaires ultra-conservateur, un des nouveaux favoris de la primaire républicaine, talonne l’ancien gouverneur Mitt Romney. Les sondages publiés lundi 10 octobre montrent une nette progression d’Herman Cain.
Un extrémiste. Il ne veut pas d’Etat, il ne veut pas d’impôts. Il est peu social. En passant, il va critiquer l’Europe et la France pour des attitudes qui sont anti-américaines”, selon Anne Desyne, spécialiste des États-Unis.
Herman Cain, favori des TEA Parties
Herman Cain pourrait être classé dans le camp des « self-made-man ». Il attribue sa réussite professionnelle à la devise que lui a rabaché sa mère quand il était petit : « le succès ne vient pas d’un héritage matériel mais de l’héritage spirituel ».
Diplomé de mathématiques puis d’informatique, il est entré chez Coca-Cola puis Burger King avant d’être appellé pour sauver Goodfather Pizza au bord de la faillite. En quatorze mois il a redressé la chaine de retauration rapide mais au prix de la fermeture de la moitié des enseignes. Bill Clinton se souvient de lui comme l’homme qui l’a empêché de de faire adopter l’assurance santé.[…]
RFI – 11/10/2011