Pour Amaury Watremez, les «problèmes actuels de la France viennent pour la plupart de cette perte des repères de l’identité nationale».
L’identité de la France est agonisante, en train de crever dans le caniveau des idéologies. Parler d’identité française est d’ailleurs devenu un tabou assimilé aux pires idéologies arbitraires du XXème siècle.
Je lis Charlie Hebdo chaque semaine, je sais pour un réactionnaire «anar de droite» comme moi, catholique de surcroît, ça peut paraître contradictoire, mais j’aime bien savoir ce que pense ceux qui sont à l’inverse de mes opinions.[…]
Dans celui en date du 12 octobre, on peut y lire une interview avec Jean-Luc Mélenchon, représenté par Cabu à différents moments de l’histoire de France, comme forcément du côté des révolutionnaires, un des dessins me semblant exagéré, Mélenchon n’aurait pas été l’égal de Montaigne, il aurait certainement été du parti protestant au moment des Guerres de Religion, opposé au parti catholique et au Roi de France.
Concernant la nationalité française, cela surprend de la part d’un défenseur de la nation au moment du «Non» au traité constitutionnel européen, et héraut de la République, mais selon lui, être français c’est avoir une carte d’identité en poche. Les libéraux, on le constate sur ce forum, en ont la même perception, voyant un intérêt économique à la bi voire la multi-nationalité, qui favorise les échanges. […]
Les français actuels, du moins ceux qui ont la carte d’identité en poche pour reprendre la définition de monsieur Mélenchon, ne se reconnaissent plus dans une langue, encore moins dans un territoire (ils ne reconnaissent que les territoire où l’on vit d’après leurs coutumes et habitudes, n’y admettent plus le rappel des règles communes), et ne veulent plus adhérer à des valeurs communes considérées comme oppressives. […]