Le collectif «D’ailleurs nous sommes d’ici» commémorait hier le 50e anniversaire de la manifestation du FLN le 17 octobre 1961. «Non au racisme d’État d’hier et d’aujourd’hui», tel était leur slogan.
Ce jeune mouvement (né en mai dernier) a réuni une centaine de personnes devant la préfecture (dont quelques Indignés venus les rejoindre), avant de rallier ce qu’il appelle «le musée de la honte, le musée de l’histoire de France en Algérie» voulu par Georges Frêche. Les adhérents de ce collectif souhaiteraient «que toute la transparence soit faite sur son contenu», qu’il soit «débaptisé» et qu’il «devienne un lieu de rétablissement de la vérité sur l’histoire coloniale, en Algérie et ailleurs dans le monde».
Prochaines actions prévues : le 18 décembre pour la journée nationale des migrants, avant des campagnes contre «les contrôles au faciès» et une autre nommée «Mamans toutes égales» «pour lutter contre l’exclusion des mamans voilées lors des sorties scolaires».
Le président de Montpellier Agglomération, Jean-Pierre Moure, assure que «l’objectif est de créer un musée d’art, d’histoire et de sociétés, qui traitera de l’histoire commune des peuples européens et maghrébins. (…)».
Midi Libre (Merci à Claude Ratinier)