Droit de vote aux étrangers : une atteinte au sens de l’appartenance nationale
Accorder le droit de vote aux étrangers non-communautaires pour les élections locales est l’une des revendications récurrentes de la gauche. L’une de ses mesures prioritaires pour 2012… qui n’est pas sans poser de questions…
On parle souvent de manière impropre d’accorder le droit de vote aux immigrés. Or, ceux qui ont acquis la nationalité française sont déjà en capacité de voter. Ils représentent quatre immigrés sur dix. Sur près de 12 millions de personnes d’origine étrangère (immigrées ou ayant au moins un parent immigré), seules 30 % sont de nationalité étrangère. Elles le sont par choix ou parce qu’elles sont en attente d’être éligibles, mais très rarement suite à un refus de l’administration française. […]
Cette conception d’un droit de vote lié à la résidence légitime l’idée selon laquelle la citoyenneté c’est d’abord défendre ses intérêts particuliers, là où l’on se trouve, sans avoir nécessairement à s’inscrire dans l’histoire d’un peuple ni à se préoccuper de son destin. Ne faudrait-il pas alors donner le droit de vote aux enfants ?