La vague d’immigration de Tunisiens arrivés par milliers en France après la chute de l’ex-dictateur Zine El Adibine Ben Ali “s’est tarie”, a déclaré vendredi le président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII), Arno Klarsfeld.
La vague “s’est tarie, il y a eu environ 800 renvois volontaires vers la Tunisie, avec des aides de l’OFII de 300 euros”, a-t-il dit sur la télévision LCI. Selon M. Klarsfeld, “il doit y avoir un millier” de Tunisiens restés encore en France.
Entre fin février et juin, la France avait renvoyé plus de 3.600 Tunisiens vers leur pays ou l’Italie, pays par lequel ils ont transité après avoir débarqué sur l’île de Lampedusa. Jusqu’au 31 juillet, selon des statistiques officielles, 24.769 immigrants sont arrivés en Italie à partir des cô tes tunisiennes, tandis qu’ils étaient 23.267 à venir des cô tes libyennes.
Pour les ressortissants de ces deux pays, désormais débarrassées des dictatures il sera plus difficile d’obtenir l’asile politique, selon le président de l’OFII, un organisme qui s’occupe de l’accueil des immigrés en situation légale et des réfugiés politiques.