Tout a commencé vers 7 h 30. Une cinquantaine de jeunes, certains « cagoulés », tentent de bloquer l’entrée de Baggio. « C’était soudain et spontané », précise un dirigeant de l’établissement. Parmi eux, des lycéens mais aussi des « extérieurs ».
« Ils ont fermé la grille avec une grosse chaîne et ont mis une poubelle pour tenter de la brûler (avec des journaux, sans y parvenir).
« Ils ont jeté des pierres vers les voitures et bus qui passaient », explique un élève.
La vitre d’un véhicule en stationnement vole en éclats et une ou deux autres auraient été dégradées. Des cailloux sont jetés, sans les atteindre, en direction de responsables de Baggio. Un agent tentant d’enlever la chaîne de la grille est touché au front.
Pendant ce temps, le groupe comprenant les perturbateurs grossit, jusqu’à environ 150.[…] Le boulevard est bloqué à la circulation. […]
En discutant, plusieurs m’ont dit que c’était pour ne pas aller en cours, souligne une élève, qui n’est pas surprise.
C’est Baggio… Ils prennent n’importe quelle excuse pour faire du bazar.
Marc Gosselin [directeur de cabinet de la rectrice], lui, refuse toute « stigmatisation » de Baggio, près duquel les troubles sont les plus récurrents, à Lille, lors de mobilisation lycéenne. […]
(Merci à Combattant du nord)