En quête de leurs racines, les Français sont de plus en plus nombreux à fouiller les archives et à confectionner des arbres généalogiques, un loisir en plein essor grâce à Internet. Ce n’est pas un passe-temps pour retraités : deux tiers des moins de 35 ans déclarent ainsi avoir déjà fait des recherches sur leur ascendance, selon un sondage Ipsos.
«Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient», l’adage est toujours d’actualité : selon une enquête Ipsos, réalisée pour le site Généalogie.com, 61% des Français ont déjà entrepris des recherches sur leur famille ou leur nom.
Retraité, Yves Neveux s’est découvert des liens de parentés avec 21.703 personnes, dont 180 Neveux. «Mon ancêtre Marie-Adélaïde de Rumigny (1774-1817) et ses aïeux travaillaient dans les fermes du Roi», confie-t-il, fier «des valets de charrue mais aussi des mendiants qui composaient sa famille, en l’an XIV de la Révolution». «J’ai aussi appris que dans mon village de Signy-Le-Petit (Ardennes), il y avait beaucoup de clouteries», poursuit le président de l’association généalogique de Brie-Comte-Robert. […]
«La généalogie est une véritable drogue car on ne finit jamais les recherches», note Christophe Becker, directeur du site GeneaNet.org, créé en 1996. Lui-même a remonté son histoire familiale au-delà de 33 générations. […]