Pari perdu pour l’Union démocratique du centre, le parti le plus à droite de l’échiquier politique suisse. Malgré une campagne agressive et particulièrement coûteuse, les nationaux populistes n’auraient atteint (selon les estimations données à 19 heures) que 26,8 % des voix, contre 28,8 % en 2007. Son principal dirigeant, le milliardaire Christoph Blocher, qui se présentait pour la première fois au Conseil des États (Sénat), n’est arrivé qu’en troisième position dans son canton de Zurich. Il ne devrait pas être élu.
Malgré tout, l’UDC reste de loin le premier parti de Suisse, puisque les socialistes seraient, selon les premiers résultats, à 18,9 %, les libéraux radicaux à 15 % et les démocrates-chrétiens à 12,1 %. L’UDC obtiendrait autour de 60 sièges sur 200 au Conseil national (Assemblée nationale). C’est la première fois, depuis 1991, que le parti populiste ne progresse pas.
En Suisse, dimanche, l’UDC -droite nationaliste- devrait recueillir 30% des votes aux élections fédérales tandis que les autres partis gouvernementaux perdront des voix, selon le baromètre électoral de la SSR. L’UDC devrait récupérer un second siège au Conseil fédéral et lancer de nouveaux référendums concernant l’immigration qui est le premier sujet d’intérêt des Suisses. Atlantico
Les électeurs de la Confédération helvétique renouvellent les deux chambres de leur parlement fédéral. La droite anti-immigrés est en tête des sondages.