Un document confidentiel sur les prières de rue à Marseille que La Marseillaise s’est procurée, plaide pour la réduction du nombre de lieux de culte. Extraits.
« Si rares sont les individus radicalisés au point de soutenir les jihadistes, le fondamentalisme aurait progressé au point de gagner la majorité de la population musulmane ».
Cette étonnante considération n’est pas une analyse de la situation en Libye post Khadafi mais un extrait d’un rapport sur l’islam marseillais.
Il s’agit d’un document de travail, non signé mais émanant de la sous direction de l’Information générale des Bouches-du-Rhône (ex renseignements généraux), n’ayant pas vocation à être diffusée. Et il traite des salles de prière musulmanes de Marseille. Une note blanche que La Marseillaise s’est procurée pour en publier quelques extraits.
La « note » date de mars 2011, lorsque Marine Le Pen qualifie les prières de rue musulmanes « d’occupation ». Scandale médiatique, l’Intérieur se doit de réagir et commande à ses services un point sur la situation marseillaise. […]