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L’association “Osez le féminisme !” vient d’écrire au CSA pour demander des sanctions contre le journaliste Ivan Levaï, pour la “somme de contrevérités et d’idées reçues sur le viol et les victimes de viol”, indique le courrier que s’est procuré le Nouvelobs.com.

Auteur d’un livre de défense de DSK, l’ex-mari d’Anne Sinclair avait déclaré le 6 octobre dernier sur France Inter que DSK était innocent car “pour un viol, il faut un couteau, un pistolet, etc.”

Des propos que condamne l’association. Ils “démontrent que leur auteur méconnait totalement le phénomène du viol en tant que fait de société. […]

Pourquoi le CSA n’avait-il pas réagi aux propos de Levaï avant le courrier de l’association ? “Je n’ai pas encore eu le temps de regarder le dossier”, explique Rachid Arhab, conseiller chargé de la déontologie, au Nouvelobs.com.

Mais sous couvert d’anonymat, un autre explique le sujet “fait partie des sujets tabous”. Sous-entendu : le conseil ne s’en est pas préoccupé car la femme du journaliste, Catherine Levaï, est la chef de cabinet de Michel Boyon, le dirigeant du CSA.

Cette dernière s’est déjà exprimé sur l’affaire DSK. Dans un commentaire sur le site de Radio-France, elle avait dénoncé la chronique “haineuse” de l’humoriste François Morel qui, le 23 septembre sur France Inter, avait égratigné l’attitude d’Anne Sinclair, sourire radieux systématiquement arboré devant les caméras.

“On tape, on frappe, on humilie, avait réagi Catherine Levaï sur le site d’Inter. Mais que fallait-elle qu’elle fasse, Anne Sinclair ? Une scène de ménage retransmise sur les écrans planétaires en direct ? Là, on aurait eu du beau, du bon. Du sang, quoi ! Un peu trop maîtrisé tout ça, Mme Strauss-Kahn. Un peu trop digne… Vous auriez pu au moins faire la gueule ou gifler votre mari devant les caméras mais sourire… Et puis quoi encore ! J’aimais beaucoup l’humour de François Morel mais là, il n’y a eu ni dédain et encore moins compréhension”.

Contactée par le Nouvelobs.com, Catherine Levaï assure que “c’était une réaction personnelle”. “Si le CSA est saisi pour les propos de mon mari, je ne me permettrai pas la moindre intervention“, promet-elle.

Arrêt sur Images

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