De nouveaux affrontements entre jeunes et forces de l’ordre ont encore eu lieu la nuit dernière, à Mayotte. Un mois après le début des manifestations contre la vie chère, l’île est totalement paralysée par des dizaines de barrages érigés sur les principaux axes routiers du département. Mercredi, la tension est encore montée d’un cran.
La situation s’envenime dans le 101e département français, situé dans l’océan Indien. Les affrontements se multiplient à coups de barres de fer et de cocktails Molotov. Nombreux sont ceux qui quittent l’île comme des profs, des médecins.
L’ambiance à Mayotte est entrain de tourner à la chasse ethnique [dirigée vers les métropolitains, NDLR], beaucoup de gens sont en train de quitter le territoire […] (Jérôme, chef d’entreprise à Mamoudzou)
Ce sont en grande majorité les clandestins que l’on retrouve dans la rue, qui cassent, qui sont extrêmement violents, qui agressent, qui volent […] (Jérôme, chef d’entreprise à Mamoudzou)
Dans toute société quand il y a des problèmes on se retourne contre l’étranger, donc aujourd’hui le métropolitain, celui qui a des revenus, une maison, une voiture […] donc le mécontentement va vers cette communauté […] (Michel Taillefer Pdt du MEDEF mahorais) France Info 27/10/2011
