Le Point.fr s’est procuré une étude confidentielle réalisée durant l’interview de Nicolas Sarkozy, jeudi soir. Cette étude qualitative a été menée par l’Ifop à la demande de l’Élysée qui souhaitait mesurer l’efficacité du message présidentiel auprès de deux groupes d’électeurs distincts, chacun composé d’une vingtaine de personnes.
Notons bien qu’il s’agit de populations modestes, peu au fait des mécanismes financiers internationaux. (Ifop)
Le premier groupe était composé d’électeurs modestes, de l’agglomération parisienne, restés fidèles au président de la République. Le deuxième groupe était situé à Dijon : cette fois, l’Ifop a interrogé des électeurs de condition modeste, déçus par le quinquennat de Nicolas Sarkozy au point d’être tentés par Marine Le Pen.
Sur le fond, les deux groupes d’électeurs ont globalement porté une appréciation « très positive» sur l’intervention du chef de l’État, note l’Ifop. Les adjectifs qui reviennent mettent en avant le «calme», l’aspect «posé» et la «maîtrise de soi» dont a fait preuve, jeudi soir, Nicolas Sarkozy. […]
Le groupe séduit par Marine Le Pen estime de manière plus marquée que Nicolas Sarkozy ne s’attache pas assez à leurs problèmes concrets, qu’il s’est posé davantage en «président de la France, voire de l’Europe, qu’en président des Français».[…]
