Addendum du 31/10/11
Levaï: chronique d’un suicide
Ivan Levaï a été un journaliste. Pas vraiment reporter de terrain, plutôt reporter de rince doigts. […] Pour obtenir des informations, il était souvent amené à dîner avec les puissants. A l’issue d’un repas bien arrosé, les puissants lui caressaient la tête et lui grattaient le dos. Ivan Levaï repartait alors, persuadé que la douce sensation qui l’envahissait était celle du devoir accompli.[…]
[…] Le livre qu’il vient de publier pour défendre son ami Strauss-Kahn lui servira de linceul. Un petit linceul pour un petit homme. «Chronique d’une exécution».[…]
Levaï se vante d’avoir réclamé et obtenu une audience à Sarkozy pour lui demander de sortir son ami de prison. Comment ça s’appelle un journaliste qui se sert de son statut de journaliste pour obtenir d’un Président de la République qu’il intervienne en faveur d’un ami accusé de viol à l’étranger? […] Appelons ça un Levaï.
Levaï aurait pu resté dans l’histoire du journalisme comme la plus belle brosse à reluire de la profession,[…]. Pauvre Strauss-Kahn… Il vaut mieux ne pas avoir d’ami que d’être défendu par un Levaï. […]
Titanic. Non assistance à personne en danger ? Abus de faiblesse ? Il est triste de voir comment les journalistes exploitent honteusement un homme qui pourrait bientôt apparaître comme le Liliane Bettencourt de la profession : Ivan Levaï.
1ère Partie de l’interview de Philippe Vandel du 25/10
J’entendais Ivan Levaï sur France Info mardi matin, interviewé par Philippe Vandel. Ivan Levaï qui continue sa marche de pénitent dans les médias pour vendre un livre qui n’aura même pas vécu « ce que vivent les roses, l’espace d’un matin » et qui s’intitule Chronique d’une exécution (Cherche Midi). […]. Vouloir prouver que DSK est le Dreyfus de nos temps modernes, c’est aussi facile que de vouloir prouver que Madame Claude était la Mère supérieure d’un couvent ![…]
Yvan Levaï tentant de défendre le mari de son ex-femme, c’est touchant ! Je veux bien qu’avoir eu une femme en commun renforce des liens, mais quand même ![…] Il y aurait matière à interrogation psychologique. […] Car avec Freud, on risquerait vite d’aller dans des eaux plus sombres, plus tortueuses, de soupçonner je ne sais quels penchants homosexuels refoulés de l’homme dépossédé pour l’homme puissant qui l’a possédé en lui enlevant sa moitié. […]
Et d’ajouter : « Et peut-être vous saurez un jour car on ne sait pas tout sur la malheureuse, vous voyez je l’appelle la malheureuse, Nafissatou Diallo. Quelque chose me dit qu’un jour peut-être on saura ». Quel charabia ! Et quelle tristesse de constater qu’Ivan Levaï n’a pas attendu la vieillesse pour faire naufrage !
J’entendais donc Ivan Levaï sur France Info mardi matin. […]n’y aura-t-il pas un journaliste digne de ce nom, dans cette radio d’Etat, pour abréger ce supplice ? […] la charité aurait voulu qu’on fasse croire à Levaï qu’il est bien toujours journaliste, sans passer (surtout pas) son interview sur les ondes.
[…] Et c’est là que je m’interroge : comment se fait-il que Philippe Vandel n’ait pas vu qu’Ivan Levaï souffrait de gâtisme précoce ? Aurait-il été abusé par le curriculum vitae de son interviewé ? […] Comment un éditeur digne de ce nom a-t-il pu commettre un tel livre ? L’appât du gain ne peut pas tout justifier !Quoi qu’il en soit, il serait temps que les vrais amis, la famille, les enfants d’Ivan Levaï se concertent. On ne peut pas laisser l’ex-journaliste se ridiculiser ainsi. Il ne faudrait pas qu’Ivan Levaï nous ponde un second tome pour nous prouver que «le beau-père de ses enfants» n’a jamais eu de relations sexuelles et que son ex-femme Anne Sinclair est toujours vierge !