Addendum du 02/11/2011:
Au Portugal, un Français entre la vie et la mort attend depuis deux mois son rapatriement. Aucun hôpital de l’Hexagone ne veut l’accueillir pour des raisons de coût.
(…) José de Oliveira possède pourtant une carte Vitale à jour et une assurance rapatriement en bonne et due forme. Les médecins portugais estiment qu’il y a désormais urgence à le transférer dans une unité spécialisée. Son assureur, la Macif, a depuis longtemps donné son feu vert.
Le problème est ailleurs : sa pathologie baptisée BMR (une bactérie multirésistante à tous les antibiotiques) nécessite de l’isoler au sein d’un service de réanimation, et donc de lui « dédier » une infirmière pour éviter que sa maladie ne contamine d’autres patients. Un surcoût apparemment rédhibitoire : aucun des dix services de réanimation contactés par la famille Oliveira à Paris, à Versailles (Yvelines) et même à Rouen (Seine-Maritime) n’a donné suite à sa demande de prise en charge. (…) Le ministère n’a pas souhaité s’exprimer sur l’incroyable délai d’attente infligé au patient ni sur le refus de plusieurs hôpitaux français d’accueillir ce malade français dérangeant.