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“La Libye, la Sharia et nous”, un article de Bernard-Henri Lévy pour le Huffington Post :

[…] Il y a Sharia et Sharia. Et avant d’épiloguer sur la régression et la glaciation, nous ferions mieux de savoir de quoi on parle.

“Avant tout, la Sharia n’est pas un mot obscène”

Comme le “jihad” (qui signifie “un effort spirituel” et que les Islamistes ont au bout du compte interprété comme une “guerre sainte”) et la “fatwa” (qui signifie un “conseil religieux” et qui, à cause de l’affaire Rushdie, tout le monde s’est mis à comprendre cela comme une “condamnation à mort”), le mot même de Sharia est au cœur d’une guerre impitoyable de sémantique mais qui, heureusement, continue de signifier quelque chose d’éminemment respectable pour la majorité des Musulmans.


C’est un terme qui apparait cinq fois dans le Koran et que les traductions françaises utilisent le terme de “chemin”. Ce n’est pas le nom d’un code, encore moins une camisole de règles mais plutôt un corps de valeurs sujettes à interprétation par les Docteurs de la religion.

C’est un terme générique; c’est-à-dire, il revient au législateur de proposer une application de la sharia plus ou moins progressive, ou plus ou moins stricte.

En prenant cela en considération, virtuellement tous les pays musulmans se réfèrent à la sharia. […]

Traduction d’un article du Huffington Post – France

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