Addendum du 04/11/2011
Claude Guéant promet une meilleure régulation des réfugiés
Confrontée à l’afflux massif de demandeurs d’asile issus pour la plupart de la Corne de l’Afrique, les associations angevines essaient de faire face, tant que faire se peut, à une situation très tendue. Christophe Béchu (UMP) a relevé qu’il y avait « quatre fois plus de demandeurs à Angers qu’au Mans, alors que les deux villes comptent autant d’habitants l’une que l’autre ».
Ainsi, le préfet de région a été désigné chef de file pour répartir sur les cinq départements les arrivées de nouveaux demandeurs d’asile encore trop souvent systématiquement orientés vers Angers.
C’est une satisfaction, déclarent Daniel Raoul et Rose-Marie Véron, car c’est la garantie pour le territoire qu’il pourra poursuivre sa politique d’accueil dans de bonnes conditions. »
(Merci à info2012)
À Angers les dispositifs d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile arrivent à saturation. Élus et associations appellent l’État à l’aide pour éviter que la situation ne dégénère. Ils seront reçus ce jeudi par le ministre de l’Intérieur.
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xm414a_angers-depassee-par-les-demandes-d-asile_news[/dailymotion]Source : BFM TV
La ville d’Angers (Maine-et-Loire), apparemment réputée pour ses services d’accueil, fait face depuis deux ans à un afflux persistant de migrants, pour beaucoup venus de pays africains en proie à la guerre ou à la famine. Aujourd’hui, la ville sature et appelle au secours : les services d’accueil sont débordés, les centres d’hébergement affichent complet, les points de distributions alimentaires refusent du monde, ce qui crée des tensions.
Plus de 800 demandeurs d’asile, principalement venus de Somalie, Soudan ou Erythrée, sont arrivés depuis le début de l’année dans cette ville de 155.000 habitants. Ils étaient 940 l’an passé et un peu plus de 900 (enfants non compris) en 2009. Elus et associations avaient déjà tiré la sonnette d’alarme il y a deux ans, rien n’a changé. «Aujourd’hui, le seuil physique de saturation a été atteint», estime Christophe Béchu, sénateur UMP et président du conseil général.
(Merci à Jerem)