Athènes a officiellement abandonné l’idée de soumettre à un référendum le plan de sauvetage financier mis au point le 27 octobre par l’Union européenne. Proposée à la “surprise générale” par le Premier ministre grec, Georges Papandréou, cette consultation faisait l’objet de vives critiques.
C’est le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, qui l’a confirmé aux chefs de file de la zone euro Dans un communiqué, Evangelos Venizelos a ainsi confirmé auprès du dirigeant de l’eurogroupe Jean-Claude Juncker, du Commissaire aux affaires économiques Olli Rehn et de Wolfgang Schauble, l’intention affichée la veille par le Premier ministre Georges Papandréou. Il a aussi souligné que le gouvernement briguerait vendredi soir la confiance “pour obtenir le plus grand consensus possible” politique “avec la formation d’un gouvernement en ce sens.”
L’objectif est de garantir la mise en œuvre des procédures d’application” de l’accord de désendettement de la Grèce conclu par la zone euro à Bruxelles la semaine dernière qui “garantit la place du pays dans la zone euro, respecte les sacrifices du peuple grec et ouvre la perspective d’un retour de l’économie à la normale », a souligné monsieur Vénizélos.