Fdesouche

Mitt Romney fait figure de favori républicain crédible pour la présidentielle de 2012 mais se voit obligé de donner des gages aux ultraconservateurs du “tea party”, dont l’influence reste une des clés de la bataille des primaires. Au printemps 2012, le nom du républicain qui affrontera Barack Obama sera connu, ce qui devrait permettre à la campagne du président d’ouvrir les hostilités sur la proximité de ce candidat avec l’ultra-droite.

“Toute association ou position (proche du) “tea party” va se transformer en handicap à l’élection générale” en novembre 2012, affirme le politologue Thomas Mann du cercle de réflexion Brookings institution. En attendant, avec un taux de chômage à 9,1%, une dette publique record et une croissance qui plafonne à 2,5%, la campagne républicaine penche à droite et force le modéré Mitt Romney à faire le grand écart au risque de perdre des voix au centre.

Sur la droite de l’ex-gouverneur du Massachusetts, plusieurs candidats espèrent cristalliser le mécontentement des Américains face à la situation économique. L’ex-patron de la chaîne de pizzerias Godfather’s, Herman Cain, a effectué ces dernières semaines une percée surprenante au point de faire jeu égal avec M. Romney notamment dans l’Iowa (centre), le premier Etat qui se prononcera sur le choix d’un candidat républicain le 3 janvier. Mais M. Cain est trop “improbable” et sa candidature est “presque une parodie”, juge M. Mann qui fait allusion à ses déclarations surprenantes, comme par exemple son idée de faire garder la frontière par des alligators. En outre, le candidat noir doit désormais faire face à des accusations de harcèlement sexuel, des actes qu’il dément. [Lire la suite]

El Watan

Fdesouche sur les réseaux sociaux