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La Grèce subit depuis deux ans les plans d’austérité. La TVA est passée de 19% à 23%. Les restaurateurs ont perdu 40% de leur clientèle. Les taxes sur le carburant ont augmenté de 10%, alors que les salaires sont en baisse.

Pendant que la classe politique grecque se bat au Parlement, à Athènes, les habitants s’enfoncent encore plus dans la crise. Ils vont même jusqu’à brader leurs biens.

Le pouvoir d’achat est si bas que la santé devient un luxe. Certains ne peuvent plus s’acheter des médicaments, et payer les soins, même les plus urgents. À Athènes, une clinique construite pour les sans-papiers est pris d’assaut par la population.

Les mesures d’austérité ont déjà provoqué la colère d’une grande partie de la population grecque, en raison notamment des hausses d’impôts et de la baisse des salaires. D’ici la fin de l’année, le chômage s’élèverait à plus de 20%. La fonction publique grecque, gangrenée par des décennies de clientélisme, est l’une des moins efficaces d’Europe. Si 160.000 postes ont déjà été supprimés au cours des dernières années, il est question aujourd’hui de licencier plus de 30.000 fonctionnaires. La classe moyenne subit l’austérité de plein fouet. Et peine à accuser le coup.

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(Merci à Eisbär)

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