Addendum:
Près d’1,5 million de personnes ont bénéficié en 2010 de l’aide du Secours catholique (+2,3 % par rapport à 2009), dont 702 000 enfants. Les familles représentent plus de la moitié des situations. Malgré une hausse du niveau de vie moyen des ménages accueillis par le Secours catholique (576 euros en 2010, +5 % par rapport de 2009), cela “n’est pas suffisant pour qu’ils puissent sortir de l’extrême pauvreté. Plus de 90 % des ménages rencontrés vivent au dessous du seuil de pauvreté (954 euros pour une personne seule, selon l’Insee en 2009)” (…)
Plus d’un tiers de ces jeunes (36,1 %) vit dans des “substituts de logement” (hôtel, amis, centre d’hébergement, abris de fortune, caravane…). Peu accèdent à des logement sociaux. Ils rencontrent “de vraies difficultés à stabiliser leur vie professionnelle”, ont peu de ressources (784 euros par mois en moyenne) et des contrats de travail précaires.
Par ailleurs, plus de 30 % des 18-25 ans rencontrés sont sans ressource et plus de 40 % au chômage. Le Secours catholique distingue les jeunes “en extrême précarité (17 %)”, souvent des hommes d’Europe de l’Est et d’Afrique subsaharienne sans titre de séjour et des jeunes Français en rupture familiale et à la rue. »