Addendum 09/11/11 :
Selon les informations du Parisien, Nicolas Sarkozy a qualifié de “fou” et ” de dépressif” le Premier ministre grec Georges Papandréou au cours d’une conversation -censée être privée- avec son homologue américain Barack Obama, jeudi dernier lors du sommet du G-20 à Cannes.
La discussion entre les deux chefs d’État a pu être entendue par plusieurs journalistes français, via les boîtiers destinés à assurer la traduction, pendant un entretien bilatéral entre Sarkozy et Obama qui se déroulait juste avant une déclaration à la presse. […]
08/11/11 :
Aidés par une erreur technique de l’Elysée, des journalistes ont pu écouter lors du G20 une conversation des deux présidents qui s’opposaient sur le dossier palestinien et tâclaient le premier minuistre isréalien Nétanyahou.
[…] L’utilisation des casques d’ingénieurs du son ou de reporters radio a alors permis aux journalistes présents sur place d’écouter la conversation qui se tenait entre Nicolas Sarkozy et Barack Obama. Rapidement, un attroupement s’est formé autour d’un journaliste qui a pu se connecter sur le boitier. «Il transmettait à tout le monde ce qu’il entendait», explique l’un de ses confrères.Ne pensant pas être entendus par la presse, les deux présidents ont abandonné le langage feutré des sommets diplomatiques. Obama a d’abord reproché à Sarkozy de ne pas l’avoir prévenu qu’il allait voter en faveur de l’adhésion de la Palestine à l’Unesco, alors que les Etats-Unis s’y sont opposés. Les deux hommes ont ensuite évoqué Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien. «Je ne peux plus le voir, c’est un menteur», aurait lâché Sarkozy.
«Tu en as marre de lui, mais moi, je dois traiter avec lui tous les jours !», lui aurait ensuite répondu Obama avant de demander à Sarkozy de calmer les vélléités d’adhésion à l’ONU des Palestiniens notamment à la FAO et à l’AIEA. «Barack Obama lui a rappelé que les Etats-Unis versaient 25 % du budget de l’ONU et lui a demandé de l’aider à canaliser les demandes des Palestiniens, explique un journaliste présent sur place. J’ai perçu ces propos comme une menace à peine voilée». […]