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Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a fait part vendredi des inquiétudes de la Russie concernant la crise dans la zone euro, lors d’une réunion avec des experts internationaux du Club de Valdaï, durant laquelle il a également défendu le système politique russe.

Nous sommes tous très inquiets de la crise dans la zone euro. Si des mesures ne sont pas prises d’urgence (…) la prochaine étape est la stagnation. Nous comptons sur les autorités et les pays de l’Union européenne afin qu’ils interviennent dans le processus et empêchent le développement de ces évènements.»

Selon lui, l’UE a besoin de 1.500 milliards d’euros pour surmonter la crise de la dette.

(…) Ami de longue date de Sylvio Berlusconi, Vladimir Poutine en a profité pour saluer le Cavaliere comme l’un des “meilleurs hommes politiques d’Europe,” le comparant même à “l’un des derniers Mohicans” de la politique.

Par ailleurs, lors de cette réunion dans la région de Krasnorgorsk, en banlieue de Moscou, M. Poutine a aussi été interrogé par les experts internationaux sur l’épuisement du système politique dans le pays après l’annonce fin septembre d’un échange des postes entre lui et l’actuel président Dmitri Medvedev.

Fin septembre, Vladimir Poutine, déjà président de 2000 à 2008, a annoncé qu’il serait candidat à la présidentielle de mars 2012, qu’il est quasi assuré de remporter. Dmitri Medvedev devrait, lui, devenir chef du gouvernement à la place de l’actuel Premier ministre.

Mais M. Poutine a tenu à défendre le système politique russe, indiquant de plus que sa probable nouvelle présidence ne serait pas véritablement différente de la précédente car “Vladimir Vladimirovitch (Poutine) ne se divise pas en deux, c’est une seule personne”.

Bien sûr notre système n’est pas idéal. Nous sommes au courant des remarques critiques concernant sa structure opérationnelle, le dénommé tandem (…) mais je ne sais pas s’il existe un système politique idéal.

Je ne pense pas que le système soit totalement épuisé, mais cela ne signifie pas que tout va rester à la même place.” a-t-il renchéri.

Toutefois, “il y des fondamentaux qui ne sont pas sujets au changement, qui ne changeront pas (…) comme l’amour pour la patrie ou la volonté de résultats (…) afin de renforcer le bien-être du peuple et la sécurité interne et extérieure,” a-t-il indiqué.

Boursorama

(Merci à Pierre 1er)

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