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La campagne pour les élections législatives anticipées du 25 novembre au Maroc s’est ouverte samedi pour désigner 395 députés, avec en toile de fond une possible poussée des islamistes modérés. Le scrutin marocain intervient un mois après la victoire du parti islamiste Ennahda aux élections constituantes du 23 octobre en Tunisie, le premier scrutin libre d’un pays ayant initié les révoltes dans le monde arabe, et juste avant les législatives en Egypte, où les islamistes ont le vent en poupe.

Les législatives anticipées au Maroc constituent la suite logique de l’adoption d’une nouvelle Constitution, par référendum le 1er juillet, après avoir été proposée par le roi Mohamed VI soucieux des conséquences dans son pays des révoltes du “printemps arabe”. La révision de la Constitution vise à rendre les institutions plus démocratiques, en renforçant le rôle du Parlement et du Premier ministre tout en préservant la prééminence du roi Mohammed VI. Pour la première fois, la nouvelle Constitution prévoit que le Premier ministre sera désigné par le roi dans les rangs du parti arrivant en tête des élections.

De nombreux commentaires de presse font état d’une possible poussée dans les urnes du parti islamique modéré de la Justice et du Développement (PJD), principal parti d’opposition avec 47 députés. Le PJD fait face à une coalition de huit partis, regroupés autour du Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral) qui entend lui barrer la route. [Lire la suite]

El Watan

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