Le 14 juillet 2002, vous vous rappelez ? Maxime Brunerie ? Le type proche des « nationaux révolutionnaires » d’Unité radicale (dissoute depuis) qui voulait descendre Chirac avec une 22 long rifle, et qui a été libéré en 2009 après sept ans de réclusion ?
Eh bien, on l’a retrouvé dans le jury du « prix Littéraire du savoir et de la recherche », fondé cette année par la romancière Laurence Biava (déjà à l’origine du « Prix Rive Gauche »). Un prix qui récompense « les textes littéraires sur la science ». Problème : les autres membres du jury n’étaient pas au courant et certains le prennent aujourd’hui mal.
« Un être brillant, très littéraire »
Sur le carton d’invitation à la cérémonie de remise, prévue dimanche soir au Procope (Paris VIe), le nom de Brunerie cotoie dans le jury ceux d’écrivains (Fabrice Lardreau, Claire Fercak, Eliette Abecassis, Mazarine Pingeot, Arnaud Viviant, Aymeric Patricot, Delphine de Malherbe), de personnalités (Emmanuel Pierrat) ou d’essayistes (Arnaud Viviant, Vincent Cespédes)…
« Un être brillant, très littéraire »
Que vient -il faire là dedans ? Laurence Biava l’a invitée. Elle parle « d’un être brillant, très littéraire. Il peut paraître psychopathe de premier abord, mais il ne l’est pas du tout » . […]