Quel que soit le scénario sur l’évolution de la crise des dettes publiques européennes dans les prochaines semaines – accalmie ou rechute -, la France n’échappera pas à plusieurs années de rigueur pour remettre ses finances publiques à l’équilibre, estime Thierry Breton, l’ancien ministre de l’Économie et des Finances.
Cela représente au minimum environ une soixantaine de milliards de plus comparés aux 190 milliards d’euros actuellement levés par l’État, qui correspondent déjà à un quasi-doublement des émissions par rapport à la période d’avant-crise.
Concrètement, à partir de 2013, l’État ira lever sur les marchés presque autant de capitaux que les recettes qu’il prélève sous forme d’impôts, soit 288 milliards d’euros. Un ordre de grandeur impressionnant.(…)