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Tout nouveau malade cancéreux nécessitant une chimiothérapie ne peut avoir accès à ces soins au service d’oncologie du CHU d’Oran, à cause de la rupture de médicament qui dure depuis des mois. «25% des malades cancéreux ne sont pas soignés et nous ne pouvons pas prendre de nouveaux malades si cette pénurie de l’herceptile, indispensable dans la chimiothérapie, persiste», a déclaré le Pr Djilali Louafi, chef de service d’oncologie au CHUO et président du comité pédagogique national d’oncologie. Cette situation n’est pas propre à Oran puisque la pénurie est nationale et ce sont tous les malades cancéreux, à travers les wilayas du pays, qui souffrent de l’absence de soins.

Les médecins spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences désastreuses de cette rupture sur les patients qui ne cessent de faire des va-et-vient à l’hôpital sans qu’ils soient pris en charge. Pour le Pr Djilali Louafi, «pour tout malade qui se présente au service, son traitement doit être garanti pour qu’il termine toutes ses cures. Pour l’herceptile, qui coûte cher, entre 12 à 15 millions de centimes l’ampoule, ce sont des cures s’étalant sur une année. Il faut 18 cures. Nous, nous garantissons les 18 cures. Mais on ne doit pas prendre de nouveaux malades. La prise en charge de ces nouveaux cancéreux signifie que pour les anciens malades le traitement n’est plus garanti. Je préfère un malade qui termine son traitement plutôt que de partager le traitement en deux. [Lire la suite]

Le Quotidien d’Oran

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