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La communauté indienne a besoin de poisson vivant pour célébrer sa fête traditionnelle demain. Depuis quelque temps, les membres de la confrérie Daoudi Borha, originaire d’Inde et de l’océan Indien se retrouvent à la pisciculture chaque week-end pour se ravitailler en poisson.

Friands de produits de la mer, les adeptes de cette branche méconnue du chiisme préparent le « 31 décembre » du calendrier musulman, prévu demain. Mais dans leur religion, le poisson doit être consommé halal. Il n’est certes pas nécessaire de l’égorger. Mais chaque animal doit faire l’objet d’une prière immédiatement après avoir été pêché et juste avant d’être tué.

« Nous sommes les seuls en Ile-de-France à leur autoriser de sacrifier le poisson selon leur rite », témoigne Emmanuel Coupin, l’exploitant des lieux. Du coup, l’adresse est connue dans toute la région parisienne par les Borha, qui comptent entre 1400 et 1600 membres en France.

Certaines familles passent des commandes importantes, parfois de 200 truites. Et pour chacune d’elles, le rite doit être respecté : la truite est sortie de l’eau vivante par un employé de la pisciculture. Puis l’acheteur prononce une incantation et le poisson est assommé. (…)

Le Parisien

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