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Le patron, un ancien actionnaire et plusieurs salariés d’un important groupe diamantaire anversois, Omega Diamonds, sont soupçonnés par la justice belge d’avoir fraudé le fisc pour un montant de deux à trois milliards d’euros.

Ces responsables d’Omega Diamonds, soupçonnés de “fraude fiscale à grande échelle” et de “blanchiment”, comparaîtront le 1er février devant la chambre du conseil d’Anvers, une juridiction d’instruction chargée de décider s’ils doivent comparaître lors d’un procès.

La société belge a “longtemps détenu un monopole sur les diamants angolais mais une grande partie de ses bénéfices” n’a jamais été déclarée en Belgique, et n’a donc pas été taxée. Ces bénéfices étaient ensuite “blanchis” –réintroduits dans l’économie légale en Belgique– via des montages financiers passant par la Suisse et Israël et, d’une manière plus importante, par Dubai.

Une des plus grandes affaires de fraude du pays »

Ce n’est pas la première fois que le secteur diamantaire anversois est dans le collimateur du fisc. En septembre, la presse belge avait indiqué que 170 acteurs de ce secteur étaient soupçonnés d’avoir dissimulé plus d’un milliard de dollars en Suisse. Leurs noms figuraient sur une liste de contribuables résidant en Belgique volée par un ancien employé de la banque britannique HSBC dans une de ses filiales suisses, selon le quotidien des milieux économiques flamands De Tijd.

Anvers est depuis des siècles la plaque tournante du commerce de diamants dans le monde: elle voit transiter 80% des échanges mondiaux de diamants bruts et 50% des échanges de pierres taillées, mais fait face à une concurrence croissante de pays meilleur marché, comme l’Inde.

Le Figaro

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