La cour d’assises du Bas-Rhin a condamné vendredi à 25 ans de réclusion assortis d’une peine de sûreté de 16 ans un homme accusé d’avoir tué sa compagne avant de brûler son corps sous un pont de Strasbourg en 2008. Le corps de Monique Tartaret, 32 ans, avait été partiellement carbonisé le 2 novembre 2008 au bord d’une piste cyclable à Strasbourg. La victime avait été étranglée et les policiers scientifiques avaient retrouvé sur le corps une allumette portant les traces ADN de Mohamed Bouhalfaya, son petit ami de l’époque.
Mohamed Bouhalfaya, qui a toujours clamé son innocence, a été reconnu coupable de meurtre en récidive légale, à la suite d’une condamnation pour viol en 2003. Il a indiqué sa volonté de faire appel à l’énoncé du verdict mais son avocat n’a pas confirmé cette décision. Jeudi, l’avocate générale Morgane Robitaillie avait requis de 25 ans de réclusion dont 18 ans de peine de sûreté.