L’équipe d’Eva Joly voudrait assurer l’écologiste contre le risque d’un score inférieur à 5% à la présidentielle, qui aurait des conséquences financières pour le parti.
Comme aucun assureur français n’est prêt à signer, elle cherche depuis un mois à l’étranger. Cette «assurance moins de 5%» pourrait bien être remboursée par l’Etat.
Le site rappelle que les candidats qui échouent à franchir ce seuil voient leurs dépenses de campagne remboursées par l’Etat à hauteur de 800000 euros seulement, contre 8 millions d’euros s’ils dépassent 5% des suffrages (et presque 11 millions s’ils atteignent le second tour).
Or l’équipe d’Eva Joly a prévu d’engager 2 millions d’euros au fil de sa campagne, dont 1,8 million emprunté aux banques.
Cette idée d’«assurance moins de 5%», Yves Contassot a confié à Mediapart l’avoir chipée à Jean-Pierre Chevènement, qui l’a expérimentée en toute discrétion à la présidentielle de 2002 (qu’il avait finalement bouclée sur un score de 5,33%).