“Qui profite de l’inflation ? Seulement ceux qui sont en haut de la pyramide et récupèrent tout l’argent, directement de la source. Comme vous l’avez peut-être deviné, la source, c’est la Réserve fédérale.” Sur son site, Ron Paul, candidat libertarien à la primaire républicaine, n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de désigner les coupables de la crise financière actuelle et de l’inflation, toutefois modeste, à laquelle sont confrontés – entre autres – les Américains.
Un discours qui interpelle un nombre croissant d’électeurs potentiels puisqu’il dispute avec Mitt Romney la première place des sondages dans l’Iowa, premier Etat dans le calendrier des primaires. Selon l’institut Rasmussen Report, Ron Paul se situait jeudi 22 décembre 5 points derrière son concurrent, avec 20 % des intentions de votes.
Dans un contexte de crise économique et financière mondiale, le discours de Ron Paul va plus loin qu’une simple dénonciation des dérives de la finance. Surnommé “Docteur No” au Congrès pour ses positions “anti-système” et indépendantes des lobbies, il n’hésite pas à défendre un programme économique radical.