Le colloque sur «L’Algérie et la France au XXIe siècle», qui s’est tenu, à l’initiative de l’Association France-Algérie, le 17 décembre dernier à l’Assemblée nationale française, a tenté de mettre en évidence les entraves aux bonnes relations de voisinage qui «ne doivent pas se limiter aux seuls courants d’affaires».
Quelles relations entretiendront ces gouvernants d’obédience islamiste [issus du printemps arabe] avec la France «coloniale et impie» et quel type d’influence auront-ils sur les millions d’émigrés installés dans l’Hexagone
Les partis d’extrême droite européens et, notamment, français pourraient en conséquence brandir le spectre du «péril vert» et inciter leurs gouvernements respectifs à compliquer encore davantage l’octroi de visas en faveur des pays musulmans, notamment ceux du Maghreb avec lesquels ils entretiennent d’étroites relations.
Dans un pareil contexte, il sera évidemment très difficile pour les partis progressistes français de mettre en exergue des réformes humanistes et, encore moins, de les imposer en tant que programmes d’action soutenus par une large frange de la population française. […]