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Lundi 9 avril sera donné le coup d’envoi officiel de la campagne présidentielle. Mais le vrai moment symbolique viendra plus tôt puisque l’agence Standard & Poor’s doit rendre publique avant mercredi 18 janvier, jour du sommet social à l’Elysée, sa décision concernant la notation de la France (et des autres pays de la zone euro).

Assise sur un socle d’intentions de vote plus élevé que son père en 2002, Marine Le Pen espère bien créer la surprise le 22 avril prochain, jour du premier tour. Sa campagne, basée sur la sortie de l’euro et le protectionnisme, séduit la France ouvrière, déçue par les promesses non tenues du quinquennat et celle des “invisibles”, cette France mi-rurale, mi péri-urbaine, qui se sent abandonnée dans la crise.

Pour Hollande comme pour Sarkozy, cette situation – la perte du AAA et la force du Front national – crée une responsabilité inédite. Au lieu de s’invectiver, ils devraient prendre garde à cette France qui gronde, ne croit plus à l’Europe ni à la politique.

La Tribune

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