Le cheikh Mohamed Boudjedi, recteur de la mosquée de Nanterre, «figure de l’islam» des Hauts-de-Seine est accusé d’«abus de confiance» et de «blanchiment» d’argent. Soupçonné d’avoir détourné des dons des fidèles à son propre profit, à hauteur de 20 000 euros, le cheikh est également accusé d’avoir empoché 26 000 euros de subventions de la part de la Grande Mosquée de Paris.
«C’est une machination», s’est défendu l’accusé à la sortie du tribunal. Selon Mohamed Boudjedi, les 20 000 euros correspondraient au paiement des cours d’arabe de plus de 150 élèves, alors que les cinq professeurs ne sont autres que ses enfants. […]
Autre point noir de cette affaire, le chantier de la mosquée Emir-Abdelkader à Nanterre. L’entrepreneur choisi par l’association islamique aurait déjà détourné des centaines de milliers d’euros du chantier.