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Le député et président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a estimé sur Europe 1 que le «match» de l’élection présidentielle se jouerait à «trois», entre Nicolas Sarkozy, François Hollande et Marine Le Pen, excluant que François Bayrou puisse atteindre le second tour.

Le centre politique n’est pas en état aujourd’hui d’avoir une majorité parlementaire.

Jean-Louis Borloo a expliqué que le positionnement de la présidente du Front national sur l’Europe et la monnaie unique, en «espèce de chef de file des souverainistes», était l’évolution politique «majeure» des derniers mois et que les prochaines élections, présidentielle et législatives, se joueraient dans une opposition «souverainistes contre non-souverainistes».

Donc, a-t-il poursuivi, «d’un côté le président sortant et le représentant de l’alternance démocratique, François Hollande» et de l’autre «les souverainistes». «C’est ce que je crois sociologiquement», a-t-il dit. «Ce décalage sémantique du Front (national) vers les souverainistes est un sujet politique absolument majeur[…]»

Le Figaro

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