Plus de 120 corps, portant souvent des blessures par balle, ont été comptabilisés samedi à la morgue du principal hôpital de Kano, la deuxième ville du Nigeria, au lendemain d’une spectaculaires série d’attaques revendiquée par le groupe islamiste Boko Haram.
Le bilan risque encore de s’alourdir, des représentants de la Croix Rouge locale et de l’Agence nationale des situations d’urgence continuant de collecter les dépouilles dans les rues.
Quelques heures après ces attaques, deux explosions se sont encore produites à Yenagoa, dans l’Etat du président Goodluck Jonathan, sans faire de victime. Selon le quotidien Daily Trust, le groupe Boko Haram a revendiqué les assauts de vendredi, les présentant comme des représailles au refus du gouvernement de libérer plusieurs de ses membres actuellement emprisonnés.
Selon la police, à Kano, ce sont huit sites qui ont été visés par ces assauts “coordonnés” : des bureaux de la police, des services de l’immigration et la résidence d’un responsable de la police. Une vingtaine de déflagrations ont retenti en l’espace de quelques minutes. […]
Le Parisien (Merci à Natrep)