Invitée du “Grand entretien” sur la Radio de la Communauté juive (RCJ), Valérie Rosso-Debord, déléguée générale adjointe de l’UMP, a jugé que pour les électeurs de «droite républicaine», «voter Marine Le Pen au premier tour» de la présidentielle, «c’était voter, quelque part, pour François Hollande».
La députée UMP s’est dite convaincue que la candidate du Front national aurait les 500 parrainages nécessaires pour concourir à la présidentielle. «Mme Le Pen, tout comme M. Le Pen, nous fait le topo à chaque fois (…) nous refait le coup de la démocratie en danger (…) Ils auront leurs signatures, il faut arrêter de tomber dans ce panneau-là», a-t-elle dit, estimant que cela «leur permet d’exister à un moment où ils peinent à démontrer que leur programme est économiquement viable».
S’agissant du candidat du MoDem, François Bayrou, elle a fait valoir que «ses idées» étaient «celles de la droite républicaine» et qu’il essayait «de sortir du jeu républicain de la Ve République pour inventer autre chose».