L’affaire commence dans la nuit de samedi à dimanche. Un groupe d’individus, cagoulés (ça a son importance), et qu’on n’a pas retrouvés jusqu’à présent, saccage la station Horta, une station de pré-métro à Bruxelles. Graffitis et bombes de peinture, décoration et matériel endommagés: suffisamment grave pour fermer la station. Alain Destexhe poste alors sur le mur facebook de Marion Lemesre, autre élue libérale de Bruxelles : « Marion, tes amis norvégiens ont encore frappé ».
Norvégien c’est évidemment une anti-phrase. Un mot employé avec ironie auquel on donne un sens inverse. Sous le clavier d’Alain Destexhe « norvégien » veut dire « nord-africian ». C’est une figure de style couramment employée par l’extrême droite, et c’est là tout le problème. Exemple : « l’agresseur n’était pas suédois », comprenez qu’il n’était pas grand aux yeux bleus, et habituellement votre interlocuteur vous glisse un gros clin d’œil pour vous prouver à quel point il est spirituel et subtil. Appelons un chat un chat : cette petite phrase d’Alain Destexhe relève du racisme ordinaire. […]
(merci à Manremt)