Communiqué de Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller République et Laïcité et porte-parole de la campagne de Marine Le Pen
François Hollande veut rallumer les guerres de religion
Dans son discours du Bourget, François Hollande a indiqué qu’il voulait introduire la laïcité dans une constitution, dont l’article premier commence, pourtant, par : « La France est une République indivisible, laïque … » Pourquoi, donc, vouloir aller plus loin, alors que la loi de 1905 et son application ont établi une claire séparation entre les cultes et l’État ? Chacun s’interrogeait.
Au JDD.fr, Jean Glavany vient d’apporter la réponse : « l’État continue à privilégier certaines religions par rapport à d’autres. Je pense bien sûr à la religion catholique. » Il ne cite qu’elle. Car, c’est elle qui est principalement visée par le laïcisme archaïque et militant de François Hollande. En revanche, Jean Glavany ne prononce même pas le mot « islam », alors que « par toutes sortes d’artifices, » des collectivités locales, notamment socialistes, participent au financement de mosquées. Aujourd’hui, le problème pour la laïcité est d’être comprise et acceptée par tous les musulmans de France, même si la grande majorité d’entre eux s’y conforme déjà.
Avec Marine Le Pen, l’intelligence sera mise au cœur de la laïcité. Installés dans la sphère privée, tous les cultes seront traités dans le respect et dans l’égalité, tout en tenant compte des réalités. Ainsi, les deux tiers des Français se reconnaissent comme catholiques, même si rares sont ceux qui considèrent que cette appartenance passe par une pratique régulière. Ainsi, depuis plus de seize siècles, l’histoire et les paysages de France sont marqués par le catholicisme. Ainsi, les églises, même quand elles ne sont pas des monuments historiques, sont des points de repère, qui dépassent leur seule fonction cultuelle.
Avec Marine Le Pen, la laïcité est un facteur de paix sociale et d’entente mutuelle. Elle n’est pas une mèche mal éteinte pour rallumer des guerres de religion d’un autre temps.